DB Multiverse
Dragon Ball Multiverse, le roman
Écriture par Loïc Solaris & Arctika
Adaptation par Arctika & Loïc Solaris & Salagir
Relecture par Koragg
Avec bien plus de détails, redécouvrez l'histoire de DBM. Cette novélisation est vérifiée par Salagir, elle contient également des ajouts de son cru, qui n'étaient pas racontables en manga, c'est donc un véritable annexe à la BD !
Update le 15 du mois à 20h (heure de Paris)
Prochaine page dans : 29 jours, 22h
Intro
Partie 0 :0Partie 1 :12345
Round 1-1
Partie 2 :678910Partie 3 :1112131415
Partie 4 :1617181920
Partie 5 :2122232425
Partie 6 :2627282930
Lunch
Partie 7 :3132333435Round 1-2
Partie 8 :3637383940Partie 9 :4142434445
Partie 10 :4647484950
Partie 11 :5152535455
Partie 12 :5657585960
Partie 13 :6162636465
Partie 14 :6667686970
Night 1
Partie 15 :7172737475Partie 16 :7677787980
Partie 17 :8182838485
Partie 18 :8687888990
Round 2-1
Partie 19 :9192939495Partie 20 :96979899100
Round 2-2
Partie 21 :101102103104105Partie 22 :106107108109110
Partie 23 :111112113114115
Night 2
Partie 24 :116117118119120Round 3
Partie 25 :121122123124125Partie 26 :126127128129130
Partie 27 :131132133134135
Partie 28 :136137138139140
Partie 29 :141142143144145
Partie 30 :146147148149150
Partie 31 :151152153154155
Partie 32 :156157158159160
Partie 33 :161162163164165
Partie 34 :166167168169170
Partie 35 :171172
Les spectateurs applaudirent avec beaucoup d’enthousiasme tout le long des gradins circulaires. Si certains combats avaient été grandioses et avaient été tout aussi acclamés, ce match avait été vécu par la plupart de l’assistance d’une façon particulière.
En effet, ils avaient tous ressenti l’immense passion qui avait émané de la rencontre entre ces deux combattants, un maître contre son disciple, deux amis, deux êtres liés par le destin. Ils avaient capté l’émotion, la tension dans leurs poings et dans l’aura qu’ils avaient dégagé. Et pour cela, il s’agissait pour beaucoup d’entre eux du meilleur match auxquels ils avaient assisté.
Dans les différents espaces des univers participants, un sentiment de respect général était partagé par la majeure partie de leurs membres. Si l’on était bien, bien loin du niveau de monstruosités comme Vegetto, Buu, Broly et Son Bra, le spectacle n’en avait pas moins été impressionnant. Tous reconnaissaient la valeur des deux experts en arts martiaux.
Pour Vegeta de l’univers 18 en particulier, la conclusion, à défaut d’être une surprise, était magistrale. L’effort du jeune Uub, au point de dépasser ses limites pour offrir un combat à la hauteur de leurs attentes, avait été mémorable.
Il ne se serait jamais douté qu’il soit capable de telles prouesses. S’il avait su donner un combat de qualité face au Majin Buu du tour précédent, il avait atteint à ce moment ses limites. Cette transcendance de la technique du Kaioken avait produit un résultat des plus imprévisibles.
La dernière fois qu’il avait vu Son Gokû finir dans un tel état, c’était face à la version originelle de Majin Buu, vingt ans plus tôt. Et encore, il ne s’en était pas si mal tiré. Là, il avait le visage tuméfié, couvert de sang, sa tenue en lambeaux. À vrai dire, cela ressemblait davantage à leur premier combat.
Vegeta eut un rictus. Ce que son éternel rival venait de vivre ne demeurait qu’une mise en bouche. Il n’avait pas l’intention de le laisser se tenir debout à la fin de leur match, au tour suivant. Autrefois, c’est lui qui avait rampé désespérément pour survivre, malgré sa supériorité. Depuis, il n’avait cessé de poursuivre Kakarotto, sans jamais parvenir à le surpasser pour de bon. Au point que le gentil Saiyan s’était trouvé un élève et l’entraînait pour en faire un autre adversaire.
Cette fois, il allait montrer à Son Gokû que leurs incessantes prises de tête de ces dernières années n’étaient plus fondées, et que cette idiotie de niveau trois n’était plus une excuse pour ne pas l’affronter à fond.
– Hum, hum…
Il tourna les yeux à sa gauche, et prit un air renfrogné. Cell le dévisageait, un rictus aux lèvres. L’androïde lui dit d’un ton narquois :
– Tes pensées sont un vrai livre ouvert, ma parole ! Au lieu de te préoccuper de votre hypothétique combat, tu ferais mieux de ne pas m’oublier, Vegeta. C’est notre tour dans quelques instants, et je ne compte pas te laisser ta victoire pour que tu prennes ta stupide revanche. Toi et Son Gokû, je vais vous écraser l'un après l'autre.
– Profite d’avoir une langue, rétorqua Vegeta en fronçant les sourcils. Tu riras moins quand je l’arracherai avec ta tête. Tu ne sais pas ce qui t’attend.
– Son Gokû est moins fort que Son Gohan, que je dépasse désormais, répondit Cell en perdant son sourire. Votre transformation aux cheveux longs est intéressante, mais elle ne fera pas le poids. Si tu ne l’as pas atteinte, ce ne sera même pas la peine de perdre mon temps avec toi.
– Nous vérifierons ça tout à l’heure, se contenta de répondre l’ancien prince des Saiyans.
Il détourna le regard de Cell, qui se courrouça de ce dédain toujours aussi insupportable dont il avait pourtant hérité. Le cyborg s’en rendait compte, plus que jamais : l’ancien prince partageait avec Vegetto, son voisin de l’autre côté, cette arrogance moqueuse qui le mettait hors de lui. Bien que Vegeta ne soit pas aussi moqueur, sa prétention restait inchangée. S’il ne pouvait pas clouer le bec de Vegetto, il se ferait un plaisir d’écraser à nouveau cette partie individuelle bien moins forte.
Vegeta oublia très vite Cell et focalisa son attention sur les membres de son univers qui revenaient de leur combat. Guéris par les Nameks, Gokû et Uub étaient de retour.
– Bravo, grand-père, bravo Uub ! s’exclama Pan en sautillant. C’était incroyable !
– J’ai eu des frissons à vous regarder ! ajouta Son Goten.
Derrière eux, Piccolo et Son Gohan acquiescèrent.
– En effet, c’était excellent, répondit Son Gokû avec le sourire. Félicitations, Uub, tu t’es battu de façon admirable.
– Vous trouvez ? s’étonna Uub. Je ne suis pas sûr d’avoir su vous apporter le combat que vous attendiez, j’ai commis des erreurs et vous vous attendiez sans doute à mieux de ma part…
– Ne dis pas de bêtises, rétorqua son maître sans perdre son sourire. Tu m’as fait vivre un moment intense, et nous en aurons bien d’autres ! J’ai bien cru que j’allais perdre, je ne pense pas avoir autre chose à t’apprendre. À compter d’aujourd’hui, tu n’es plus mon élève. Nous sommes désormais rivaux, Uub !
Les yeux du jeune Terrien s’écarquillèrent, et son visage s’empourpra.
Enfin, il était consacré en qualité de véritable combattant, reconnu comme un artiste martial accompli ! Les mots de Son Gokû firent l’effet d’une claque en plein visage, et il ne put s’empêcher d’avoir un rire nerveux.
Avec fierté, le Saiyan se tourna vers Piccolo.
– Peux-tu refaire nos vêtements, Piccolo ? lui demanda-t-il. Et, à ce sujet…
– J’ai compris, répondit le Namek en lui rendant son sourire.
Il tendit la main et reconstitua la tenue de Son Gokû. Il s’occupa ensuite de Uub, qui se tint immobile. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant qu’il n’arborait pas la tenue habituelle de l’école de la Tortue, mais un uniforme de combat complètement original ! Elle ressemblait beaucoup à celle qu’il portait dans son village d’origine, adaptée aux arts martiaux.
– Oh, maître Piccolo, maître Gokû, je… Je ne sais pas quoi dire…
– Ne dis rien, alors, répondit le Saiyan en tendant la main. Nous sommes égaux, maintenant. Je suis fier de toi, Uub. Continue de t’améliorer, et deviens encore meilleur !
Le visage de Uub s’illumina, et il saisit la main de son ancien maître, la serrant fermement en le regardant fièrement dans les yeux.
– Oui, maître, répondit-il en souriant à son tour.
Autour d’eux, Goten, Trunks, Pan, Videl et Son Gohan applaudirent, ce à quoi répondit Uub en s’inclinant devant eux. Son regard croisa celui de Vegeta, qui se contenta d’un pouce en l’air, les bras toujours croisés. Il esquissa un sourire au coin de sa lèvre, que le jeune Terrien lui rendit. Il s’inclina devant l’ancien prince, qui fit un bref hochement de tête en retour.
Vegeta le reconnaissait également comme un nouveau rival. Une telle prestation ne pouvait qu’être admirée. S’ils s’étaient battus, Vegeta n’était pas sûr qu’il s’en serait mieux sorti que Son Gokû. Cependant, sans l’effet de surprise, il ne faisait aucun doute qu’il restait loin devant la réincarnation de Majin Buu. Mais il serait honoré de se confronter un jour à l’élève accompli de son éternel adversaire.
Piccolo s’approcha de Uub pour l’interpeller.
– Ce Kaioken était vraiment intense, Uub, lui dit-il. Tu aurais pu mourir sous une telle pression. Je ne pensais pas qu’il était même possible de le déployer jusque-là. Comment as-tu fait ?
– Oh, je l’ignore ! répondit Uub en toute sincérité. Je me battais à fond quand le maître est passé au niveau trois, et je me sentais dominé et découragé. Mais je n’ai pas voulu abandonner, et j’ai poussé mon énergie au maximum, quitte à en mourir. C’était le tout pour le tout.
– Ça va plus loin que ça, intervint Vegeta en le regardant de la tête aux pieds. Tu as dépassé tes limites, ça se voit.
– Eh, mais c’est vrai ! dit Trunks, choqué. T’as grandi, t’es limite plus grand que nous !
Uub leva un sourcil et regarda par terre. Il ne s’en était pas encore rendu compte, mais effectivement, la distance qui le séparait du sol s’était allongée !
– Mais… C’est vrai ! dit-il avec effarement.
– Ton corps s’est adapté à une puissance qui était trop grande pour lui, reprit Piccolo. Pour le moment, le Kaiôken que tu as déployé ne fera que te détruire, mais il est possible que tu parviennes à le maîtriser un jour. C’est vraiment impressionnant.
– J’avoue que ce dernier coup de poing que tu m’as donné m’a bien sonné, rigola Son Gokû en se frottant la joue. Même guéri, j’en ressens encore la sensation. Je crois pouvoir dire que le Kaiôken est une technique qui est faite pour toi !
– Vous me gênez, maîtres, dit Uub en se grattant la tête. Mais je ferai de mon mieux pour progresser, et je remporterai notre prochain combat, maître Gokû !
– C’est l’esprit ! répondit Son Gokû.
Dans l’espace connexe à leur droite, des applaudissements se mirent à retentir. Uub se retourna, et vit les Héloïtes les féliciter, leur adressant de grands sourires et des gestes d’encouragement. Ses joues s’empourprèrent et il s’inclina à plusieurs reprises, tandis que Son Gokû avait un petit rire ravi.


Partout ailleurs, les discussions allaient bon train. Les spectateurs commentaient avec enthousiasme le combat auquel ils venaient d’assister. Parmi les autres univers, c’était également une admiration générale qui régnait.
Au sein de l’univers des dieux organisateurs, la surprise était au rendez-vous.
– Alors ça ! s’étonna le Kaiôshin du Sud. Je savais qu’il y avait un bon niveau dans cet univers, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point ! Autant ce Saiyan que ce jeune garçon, ce sont des guerriers redoutables. Ils sont certainement tous deux plus forts que moi.
– De ce que Son Gohan de l’univers 16 nous a dit, ce Terrien est la réincarnation de Majin Buu, fit remarquer la Kaiôshin de l’Ouest. Si l’énergie qu’il a manifestée est représentative de son ancienne incarnation, nous n’aurions jamais pu l’arrêter chez nous.
– Pas étonnant qu’il nous ait tués dans autant d’univers, ajouta le Kaiôshin du Nord. Quand on voit celui de l’univers 11, et à quel point il peut évoluer, en atteste celui du 4, c’est effrayant !
– Ce Saiyan aux cheveux longs est tout aussi impressionnant, intervint le Kaiôshin de l’Est. Nous avons pu ressentir l’étendue de cette transformation chez d’autres participants.
De même, le Grand Kaiôshin continuait de converser par télépathie avec la boule de gomme du quatrième univers qui lui servait de balle volante.
“ Ce fut un combat palpitant ! se réjouit Buu. Son Gokû est plus fort qu’avant, et je ne parle pas de puissance, qui n’a pas tellement évolué. Mais ses mouvements, ses techniques… Il est devenu un maître accompli !”
“ J’ai bien apprécié ce duel, moi aussi, répondit le Grand Kaiôshin. Toutefois, je ne m’attendais pas à un tel niveau. Combien de mortels à ce point plus forts que les dieux existe-t-il ?”
“ Pour les Saiyans, c’est logique, ils ont une marge d’évolution infinie, fit remarquer Buu. Même si, pour Vegetto, c’est un peu bloqué dans son univers, comme il n’a personne pour s’entraîner correctement. Quant à Uub, eh bien…”
“ Sa force est grande, mais ses récents talents ne sont pas naturels, ironisa le Kaiôshin. N’est-ce pas, marchand de sable ?”
“ Je ne vois pas de quoi tu parles, sifflota le Djinn. Il avait tout en lui, il est ma réincarnation directe. Il est moi, sous forme humaine. La magie était en lui bien avant ce tournoi. Cette aura qui m’est… Qui nous est propre, il l’a aussi, elle dépasse les pouvoirs d’Enma. S’il faut reconnaître quelque chose à Bibidi, c’est bien sa connaissance des arts obscurs. Mais Uub n’a pas cette noirceur. Il n’est pas ce parangon de destruction. Il est le héros à venir de son univers.”
“ Du négatif peut surgir le positif, c’est bien ça ?”
“ Exactement!”

Enfin, du côté de l’univers 7…
Gast Carcolh affichait la même expression stoïque qu’à son habitude. Bras croisés, droit et le visage indéchiffrable, il réfléchissait à ce qu’il venait de voir.
Au-delà du caractère exceptionnel de ce combat, plusieurs choses l’avaient interpellé. En premier lieu, l’usage de plus en plus poussé et réfléchi de ce Terrien pour la magie. Depuis le tour précédent, il semblait évoluer très vite, alors qu’il n’avait apparemment manifesté aucune aptitude dans ce domaine avant ce tournoi.
Ses suspicions à l’égard de Buu de l’univers 4 ne cessaient de prendre de l’ampleur. Pour autant, il ne pouvait envisager une trahison de la part d’un Kaiôshin, dont il était certain qu’il n’était pas manipulé. Peut-être la proximité du Terrien face à ses réincarnations avait été un simple déclencheur.
Et maintenant, ce Saiyan, Son Gokû, s’était qualifié. Selon lui, le combat pouvait être serré, mais il ne se voyait pas perdre. Il ferait un adversaire honorable s’il venait à lui faire face, mais il ne barrerait pas sa route vers son objectif.
Avant toute chose, il restait à déterminer les autres adversaires. Qui seraient les qualifiés ? Cell, ou Vegeta ? Buu, ou XXI ?
Et même avant cela, il avait son obstacle suivant, Son Bra.
Depuis sa soumission forcée par Babidi, la Saiyanne avait acquis la maîtrise de sa transformation supérieure. Elle était de loin la plus forte en termes de puissance pure. Tout comme pour son père, la seule stratégie efficace serait de la priver de ses forces pour la forcer à abandonner. Mais il détestait cette idée, qui était déloyale. Il allait devoir réfléchir à la façon dont il allait la combattre.

Une nouvelle annonce se fit entendre dans l’arène depuis la tour de contrôle des Vargas.
– Nous procédons aux réparations de l’arène. Dans quelques instants, nous entamerons le deuxième quart de finale ! Nous vous remercions pour votre patience.
Chacun de leur côté, Cell et Vegeta eurent un frisson d’impatience. Dans peu de temps, leur affrontement aurait lieu, et si le Saiyan n’y voyait surtout que l’ultime étape avant de faire face à Son Gokû, il ne pouvait nier que son sang de Saiyan bouillonnait à la perspective de prendre sa revanche face à celui qui l’avait écrasé vingt-sept ans plus tôt.
C’est alors que Son Gohan s’adressa à lui.
– Vegeta ? J’aimerais te parler un instant dans nos appartements, si tu veux bien.
L’ancien prince le dévisagea en silence et acquiesça, l’accompagnant dans leur couloir dédié tandis que l’être parfait, dans l’espace à côté, les suivit du regard. Il esquissa un rictus, se doutant de ce que Gohan lui dirait. Mais ça ne changerait rien. Cell était de loin plus fort que Vegeta, et il pouvait lui donner tous les conseils possibles, cela ne comblerait pas l’écart de puissance.
Arrivés à destination, et s’étant assuré que leur porte était bien fermée, Gohan se tourna vers Vegeta.
– Pardonne-moi pour ces manières, lui dit-il. Je voulais être certain que Cell ne nous entendrait pas.
– Bien entendu, répondit Vegeta. Que veux-tu, Son Gohan ?
– Te prévenir de ce qui t’attend. Cell est bien plus fort que ce que tu ne penses, Vegeta. Sans doute davantage que moi. Je ne suis pas parvenu à le vaincre durant la rébellion de Babidi. Et ce n’est pas seulement à cause de l’avantage du sortilège. On était peut-être déjà du même niveau au début de ce tournoi, et il m’a sans doute dépassé. De plus, il est capable de déplacer son noyau à volonté.
– Et c’est supposé me faire peur ? rétorqua Vegeta en souriant. Tu t’inquiètes trop, Gohan. Je ne suis plus aveugle comme à l’époque, je ne le sous-estimerai pas.
– Tout de même, insista Gohan, il a beaucoup d’atouts à sa disposition. Par exemple…
– Tais-toi, l’interrompit Vegeta.
– Mais…
– Non. Je veux l’affronter pleinement, sans surprises. De plus, tu oublies que Buu nous a déjà tout montré. Je sais ce qu’il peut faire. Je te remercie de ta sollicitude, sincèrement. Et je te garantis que je sais ce que je fais.
Son Gohan ne répondit pas, se résignant à laisser l’ancien prince agir comme il l’entendait. Il aurait au moins la conscience tranquille d’avoir tenu sa promesse de le prévenir.
Vegeta savait exactement à quoi pensait le fils de Son Gokû. Il lui sourit et passa à côté de lui pour sortir. Mais il s’arrêta à son niveau.
– Ne t’inquiète pas pour moi. Cette fois, je vais le battre, et je ne gâcherai pas tout. Tu m’as sauvé la vie, laisse-moi te montrer ma reconnaissance.
Son Gohan se tourna vers lui, surpris. Il comprit vite que Vegeta faisait référence à ce moment précis où le jeune Saiyan de sang-mêlé s’était interposé entre lui et l’attaque fatale qui lui était destinée de la main de Cell. Coûtant ainsi à Gohan son bras, la moitié de son énergie, et condamnant possiblement leur monde et l’humanité.
Vegeta continua vers la porte, le laissant estomaqué. Mais, avant de saisir la poignée, il s’adressa une dernière fois à lui.
– Une dernière chose, Son Gohan. Je sais que Cell a fait semblant d’obéir à Babidi. Il ne sortira pas impuni de ses crimes. Je vengerai ta femme, et celle de ton alter-ego.
Avant de laisser le temps à Son Gohan de réagir, il ouvrit la porte et sortit. Le jeune Saiyan resta figé, stupéfait par les propos de Vegeta.
Il revit dans son esprit tout son parcours aux côtés de son ancien ennemi. Sur Terre, puis sur Namek contre Freeza et ses soldats, contre les cyborgs et Cell, et enfin, contre Majin Buu. Il ne restait rien de l’être mesquin et irascible qu’était le Saiyan arrogant de l’époque.
Même s’il ne pouvait le lui dire, Vegeta faisait aujourd’hui autant partie de sa famille que les autres. S’il avait affirmé qu’il le tuerait s’il montrait la moindre menace envers sa fille, quelques années plus tôt, il ne pouvait lui avouer qu’il lui pardonnait. Il savait que Vegeta préférerait mourir plutôt que de faire le moindre mal à Pan ou à quiconque de leurs familles. Il se sacrifierait pour les protéger plutôt que les mettre en danger. Et ça, Son Gohan l’avait compris durant ce tournoi multi-univers, quand Vegeta s’était mis entre Kakarotto et Pan au second tour.
Pan adorait Vegeta, et cet enthousiasme avait rejailli sur lui. Il n’était pas seulement l’ami de son père, ni un oncle présent pour sa fille. Il était aussi son ami.
Son cœur s’allégea d’un lourd sentiment, et un sourire illumina son visage. Oui, Vegeta s’en sortirait contre Cell, il le sentait. Quoi qu’il arrive, il avait une confiance totale en lui, et il l’encouragerait de tout cœur.
Prochaine convention: Toulouse Game Show ! 29-30 novembre
C'est à la fin du mois !Enfin nous revoilà dans le Sud !
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Saigo no Son et Twin Pain sont réimprimés !
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